L'histoire de Cap-Acadie
L'histoire de Cap-Acadie
Il faut se rappeler tout ce que les Autochtones nous ont transmis, soit leur économie, leur culture et leur expertise qui sont subtilement entrées tout naturellement dans notre vécu. La Ville régionale de Cap-Acadie (anciennement Beaubassin-est et Cap-Pelé) garde une topographie de noms Mi'kmas, comme Aboujagane, Tedish, Kouchigougouac, Chimougoui et autres, nous rappelant continuellement la présence des premiers habitant·es des terres que nous occupons présentement.
Le nom de Beaubassin nous provient d’un vieil emplacement acadien qui remonte de 1672 s'étendant jusqu'à 1755. Ces gens qui à l'arrivée des Anglais ont décidé d'incendier leur village au lieu de le laisser aux envahisseurs. En 1789 était établie la paroisse de Barachois qui à ce moment-là comprenait toute la région actuelle de Beaubassin-est et de Tedish, aujourd'hui Cap-Pelé. Le père Bédard y fera construire une petite chapelle au chemin Paturel. Cap-Pelé sera établi en 1780, puis Shemogue en 1804 et Haute-Aboujagane en 1820. Ces trois localités continuaient à faire partie de la paroisse de Saint Henri de Barachois.
En 1826, c'est la construction de la première église de Barachois. Une note historique écrit que des gens de Saint-André y ont travaillé, un signe de la collaboration entre les différentes localités. À ce moment-là, notre région était principalement un milieu vivant de l'agriculture, de la pêche et du bois pour le chauffage et la construction de nos maisons. C'était le début nécessaire à ce que nous sommes devenus aujourd'hui : une ville régionale.
En moins d'un siècle et demi, la région se développe, non pas à la vitesse de l'éclair mais d'un pas sûr et progressif. De nouveaux métiers se sont implantés, de nouvelles industries, de nouvelles professions, des magasins et des commerces de toutes sortes. La construction de petites embarcations pour la pêche, les trappes à homard, le métier de brochage et de la couture ainsi que la cuisson de nos mets dits acadiens.
En 1881, a lieu à Memramcook le premier congrès national des Acadiens et Acadiennes. Les gens de notre région s'y étaient rendus en grand nombre. Les Acadiennes et les Acadiens ayant découvert que nous n'étions plus des petits coins isolés mais une nation en marche. Il faut souligner qu'en 1961, ce fut la fondation de la Légion canadienne de Cap-Pelé qui comprenait les paroisses de Barachois, de Haute-Aboujagane, de Cap-Pelé et de Shemogue. C'est le premier organisme à réunir les gens de nos quatre paroisses.
Le Village de Cap-Pelé s’est incorporé en municipalité en 1969. Cap-Pelé ressemble à première vue à un village de pêcheurs typique de la côte est canadienne. Néanmoins, une caractéristique toute particulière, fait du Village de Cap-Pelé unique au Canada. On retrouve en effet, dans le village et la région, une trentaine de boucanières (le terme exact est saurisserie mais personne ne l'emploi guère), c'est-à-dire des usines de séchage du hareng à la fumée.
En 1994, il y avait la fondation de la Chambre de commerce de la région de Cap-Pelé. Le nombre de membres étant moitié-moitié entre Cap-Pelé et Beaubassin-est. Depuis février 2006, elle est devenue la Chambre de Commerce Cap-Pelé/Beaubassin-est. Il y eut durant ces mêmes années 1990 le rapport CUTER, soit la Commission des Terres et Environnement Rural. Le statut quo des régions rurales de Beaubassin-est n’était pas équipé pour faire face aux défis du nouveau millénaire qui pointait à l'horizon. Le CUTER a donc reconnu qu’il fallait donner des outils à ces régions rurales afin qu’elles puissent planifier leur environnement rural. La municipalité de Beaubassin-est se délimite ainsi à ce nouveau concept et qui se concrétise en 2006, dans l'union de neuf localités: Boudreau-Ouest, Grand-Barachois (incluant Robichaud), Haute-Aboujagane, Cormier-Village, Saint-André-LeBlanc, Trois-Ruisseaux, Shemogue, Petit-Cap et Portage. Le tout formant donc une entité municipale en soi.
La Communauté rurale de Beaubassin-est et le Village de Cap-Pelé se sont fusionnés pour former la Ville régionale de Cap-Acadie le premier janvier 2023 en vertu de la Loi sur la gouvernance locale. Le comité de transition a proposé que l’entité 38 qui regroupe la Communauté rurale Beaubassin-est et le Village de Cap-Pelé porte le nom de Cap-Acadie (notre identification publicitaire nommée Ville régionale). Les membres du comité sont arrivés à ce choix de nom après avoir demandé aux élèves des écoles Donat-Robichaud, Père-Edgar-T.-LeBlanc et Louis-J.-Robichaud de soumettre des suggestions. Ils ont reçu 48 propositions de noms et, par la suite, ils ont réuni des leaders communautaires dans le but d’arriver à une liste restreinte de noms potentiels et de choisir leurs préférences. Les membres du comité de transition ont ensuite ratifié le choix de nom du groupe communautaire.
C’est quoi Cap-Acadie ?
Cap-Acadie, ville côtière située au sud-est du Nouveau-Brunswick, est reconnu pour son accueil chaleureux. Cette ville acadienne est sans contredit une perle pour les touristes à la recherche d'aventure. La richesse acadienne de Cap-Acadie et son héritage en font une ville de pêche pittoresque. Pendant la saison de pêche au hareng, au pétoncle ou au homard, plus de 60 bateaux débarquent ces délices de la mer. La réputation de Cap-Acadie réside dans son "fumet", préparé dans une trentaine de boucanières.
L'économie à Cap-Acadie est fortement dépendante de la pêche. La flotte de pêche de la ville compte actuellement environ soixante bateaux, qui pêchent le hareng au printemps, le maquereau au début de l'été et du milieu août au milieu octobre, le homard, le roi des crustacées. On y pêche également le pétoncle. Les boucanières (usine de séchage de hareng fumé) produisent 95% de la production totale de hareng fumé au Canada. Outre les boucanières, on retrouve également des usines d'apprêtage de fruits de mer et de poissons. L'agriculture occupe toujours une place importante dans l'économie de notre ville. On y retrouve plusieurs cultivateurs de pomme de terre, de la culture maraîchère ainsi que quelques serres.
Le tourisme représente également un poids économique important. Ce dernier a mis, depuis quelques années, un accent sur le projet du Parc de l'Aboiteau qui dispose de sites d'amusement, d'hébergement et de récréation. Les facilités et les services pour satisfaire aux besoins des voyageurs itinérants comme à ceux des villégiateurs ne font pas défaillance à Cap-Acadie. Le principal atout de notre communauté est cependant la joie de vivre unique de notre population qui se traduit par un accueil des plus chaleureux.
Pendant toute l'année, découvrez au cœur de l'Acadie une atmosphère de fête. Violons, chants, danses et feux de joie sont au rendez-vous ! En période estivale, les plages sablonneuses de la ville sont parmi les plus belles de l'est du Canada et offrent les eaux les plus chaudes au nord de la Caroline. La Plage de l'Aboiteau, une plage 5 étoiles de 2.5 km de long, offre divers services de première qualité et est devenue une destination touristique de première classe, avec son centre de plage licencié, sa certification Arc-en-ciel et ses nombreuses activités. La Ville régionale de Cap-Acadie est l'hôte de plusieurs activités culturelles et récréatives présentées au cours de la saison estivale.
Venez nous visiter au cœur de l'Acadie!
Cap-Acadie, un endroit à s'enrichir, une culture à découvrir, un endroit idéal pour ses vacances.
Il faut se rappeler tout ce que les Autochtones nous ont transmis, soit leur économie, leur culture et leur expertise qui sont subtilement entrées tout naturellement dans notre vécu. La Ville régionale de Cap-Acadie (anciennement Beaubassin-est et Cap-Pelé) garde une topographie de noms Mi'kmas, comme Aboujagane, Tedish, Kouchigougouac, Chimougoui et autres, nous rappelant continuellement la présence des premiers habitant·es des terres que nous occupons présentement.
Le nom de Beaubassin nous provient d’un vieil emplacement acadien qui remonte de 1672 s'étendant jusqu'à 1755. Ces gens qui à l'arrivée des Anglais ont décidé d'incendier leur village au lieu de le laisser aux envahisseurs. En 1789 était établie la paroisse de Barachois qui à ce moment-là comprenait toute la région actuelle de Beaubassin-est et de Tedish, aujourd'hui Cap-Pelé. Le père Bédard y fera construire une petite chapelle au chemin Paturel. Cap-Pelé sera établi en 1780, puis Shemogue en 1804 et Haute-Aboujagane en 1820. Ces trois localités continuaient à faire partie de la paroisse de Saint Henri de Barachois.
En 1826, c'est la construction de la première église de Barachois. Une note historique écrit que des gens de Saint-André y ont travaillé, un signe de la collaboration entre les différentes localités. À ce moment-là, notre région était principalement un milieu vivant de l'agriculture, de la pêche et du bois pour le chauffage et la construction de nos maisons. C'était le début nécessaire à ce que nous sommes devenus aujourd'hui : une ville régionale.
En moins d'un siècle et demi, la région se développe, non pas à la vitesse de l'éclair mais d'un pas sûr et progressif. De nouveaux métiers se sont implantés, de nouvelles industries, de nouvelles professions, des magasins et des commerces de toutes sortes. La construction de petites embarcations pour la pêche, les trappes à homard, le métier de brochage et de la couture ainsi que la cuisson de nos mets dits acadiens.
En 1881, a lieu à Memramcook le premier congrès national des Acadiens et Acadiennes. Les gens de notre région s'y étaient rendus en grand nombre. Les Acadiennes et les Acadiens ayant découvert que nous n'étions plus des petits coins isolés mais une nation en marche. Il faut souligner qu'en 1961, ce fut la fondation de la Légion canadienne de Cap-Pelé qui comprenait les paroisses de Barachois, de Haute-Aboujagane, de Cap-Pelé et de Shemogue. C'est le premier organisme à réunir les gens de nos quatre paroisses.
Le Village de Cap-Pelé s’est incorporé en municipalité en 1969. Cap-Pelé ressemble à première vue à un village de pêcheurs typique de la côte est canadienne. Néanmoins, une caractéristique toute particulière, fait du Village de Cap-Pelé unique au Canada. On retrouve en effet, dans le village et la région, une trentaine de boucanières (le terme exact est saurisserie mais personne ne l'emploi guère), c'est-à-dire des usines de séchage du hareng à la fumée.
En 1994, il y avait la fondation de la Chambre de commerce de la région de Cap-Pelé. Le nombre de membres étant moitié-moitié entre Cap-Pelé et Beaubassin-est. Depuis février 2006, elle est devenue la Chambre de Commerce Cap-Pelé/Beaubassin-est. Il y eut durant ces mêmes années 1990 le rapport CUTER, soit la Commission des Terres et Environnement Rural. Le statut quo des régions rurales de Beaubassin-est n’était pas équipé pour faire face aux défis du nouveau millénaire qui pointait à l'horizon. Le CUTER a donc reconnu qu’il fallait donner des outils à ces régions rurales afin qu’elles puissent planifier leur environnement rural. La municipalité de Beaubassin-est se délimite ainsi à ce nouveau concept et qui se concrétise en 2006, dans l'union de neuf localités: Boudreau-Ouest, Grand-Barachois (incluant Robichaud), Haute-Aboujagane, Cormier-Village, Saint-André-LeBlanc, Trois-Ruisseaux, Shemogue, Petit-Cap et Portage. Le tout formant donc une entité municipale en soi.
La Communauté rurale de Beaubassin-est et le Village de Cap-Pelé se sont fusionnés pour former la Ville régionale de Cap-Acadie le premier janvier 2023 en vertu de la Loi sur la gouvernance locale. Le comité de transition a proposé que l’entité 38 qui regroupe la Communauté rurale Beaubassin-est et le Village de Cap-Pelé porte le nom de Cap-Acadie (notre identification publicitaire nommée Ville régionale). Les membres du comité sont arrivés à ce choix de nom après avoir demandé aux élèves des écoles Donat-Robichaud, Père-Edgar-T.-LeBlanc et Louis-J.-Robichaud de soumettre des suggestions. Ils ont reçu 48 propositions de noms et, par la suite, ils ont réuni des leaders communautaires dans le but d’arriver à une liste restreinte de noms potentiels et de choisir leurs préférences. Les membres du comité de transition ont ensuite ratifié le choix de nom du groupe communautaire.
C’est quoi Cap-Acadie ?
Cap-Acadie, ville côtière située au sud-est du Nouveau-Brunswick, est reconnu pour son accueil chaleureux. Cette ville acadienne est sans contredit une perle pour les touristes à la recherche d'aventure. La richesse acadienne de Cap-Acadie et son héritage en font une ville de pêche pittoresque. Pendant la saison de pêche au hareng, au pétoncle ou au homard, plus de 60 bateaux débarquent ces délices de la mer. La réputation de Cap-Acadie réside dans son "fumet", préparé dans une trentaine de boucanières.
L'économie à Cap-Acadie est fortement dépendante de la pêche. La flotte de pêche de la ville compte actuellement environ soixante bateaux, qui pêchent le hareng au printemps, le maquereau au début de l'été et du milieu août au milieu octobre, le homard, le roi des crustacées. On y pêche également le pétoncle. Les boucanières (usine de séchage de hareng fumé) produisent 95% de la production totale de hareng fumé au Canada. Outre les boucanières, on retrouve également des usines d'apprêtage de fruits de mer et de poissons. L'agriculture occupe toujours une place importante dans l'économie de notre ville. On y retrouve plusieurs cultivateurs de pomme de terre, de la culture maraîchère ainsi que quelques serres.
Le tourisme représente également un poids économique important. Ce dernier a mis, depuis quelques années, un accent sur le projet du Parc de l'Aboiteau qui dispose de sites d'amusement, d'hébergement et de récréation. Les facilités et les services pour satisfaire aux besoins des voyageurs itinérants comme à ceux des villégiateurs ne font pas défaillance à Cap-Acadie. Le principal atout de notre communauté est cependant la joie de vivre unique de notre population qui se traduit par un accueil des plus chaleureux.
Pendant toute l'année, découvrez au cœur de l'Acadie une atmosphère de fête. Violons, chants, danses et feux de joie sont au rendez-vous ! En période estivale, les plages sablonneuses de la ville sont parmi les plus belles de l'est du Canada et offrent les eaux les plus chaudes au nord de la Caroline. La Plage de l'Aboiteau, une plage 5 étoiles de 2.5 km de long, offre divers services de première qualité et est devenue une destination touristique de première classe, avec son centre de plage licencié, sa certification Arc-en-ciel et ses nombreuses activités. La Ville régionale de Cap-Acadie est l'hôte de plusieurs activités culturelles et récréatives présentées au cours de la saison estivale.
Venez nous visiter au cœur de l'Acadie!
Cap-Acadie, un endroit à s'enrichir, une culture à découvrir, un endroit idéal pour ses vacances.